La femme aux serpents.
Thélia a quand à elle, hérite du don de contrôler les serpents.
Espiègle, joueuse et mesquine, elle joue très souvent des tours aux gens, dont sa sœur aînée. Mais malgré ce côté provocateur, derrière ces écailles se trouve une femme très attachante et possessive.
Méfiez-vous à ne pas vous faire hypnotiser et se retrouver entre ses filets.
Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s’éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d’amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L’or avec le fer.
A te voir marcher en cadence,
Belle d’abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d’un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d’enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s’allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l’eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Déesse des serpents.
Fille de la Déesse Serket.
Deuxième de la fratrie.
Apparence d'une femme de vingt ans.
Pas d'orientation sexuelle particulière.
